Le commencement.
L’histoire du club ne date pas d’hier, nous pouvons retourner fort loin , avant même la deuxième guerre mondiale. En 1935 le C.O. Trivières atomisait Neufvilles 7-1 en provincial 3 C. L’équipe fût dirigée par M. Delval, entraîneur à cette époque, qui sera sur le podium des trois premiers et disputera le tour final , malheureusement l’histoire ne nous dit pas ce qu’il en est resté . Ce qui est sûr c’est que le 23 Novembre 1935, les Cots était 3e avec 12 points ( la victoire à cette époque comptait pour 2 points ).Nous sommes en Janvier de l’année 1945 et la fin de la guerre est déclarée , doucement la vie reprend un peu partout en Belgique, et plus précisément dans le Hainaut à Trivières , le petit village voisin à côté de la ville de Saint-Vaast (lors de la fusion des communes, Saint-Vaast fut rattaché à La Louvière et ne deviendra plus qu’un village.) .Le football refait doucement son apparition dans le village, et c’est la famille Docquiert, qui en fera la promotion dans les rues de Trivières, Le 18 Août 1945 renaîtra, officiellement, le Club Olympic de Trivières, sous le matricule 4302. Aprés huit longues années de repos, ils arpentent enfin les terrains avec leur tunique rouge et jaune, avec comme premier match amical contre Binche le Dimanche 2 septembre 1945.Les Cots ( Les coqs en patois ), puisque c’est comme ça qu’on les surnomme sur le terrain,combattront contre vents et marées, pendant des décennies, enLe club eut des hauts et des bas , mais 1969 sera pour les Cots LA référence , ils montèrent en 2e Provinciale et y firent bonne figure, en finissant 4e, avec 35 unités, durant la saison 1970-1971, devançant même leur rival et voisin, le FC Saint-vaast. La saison suivante, les Cots finiront même à la deuxième place, mais ne monteront pas pour autant. Peu à peu, le club restera en milieu de tableau, pour se laisser mourir en fin de tableau, vers la fin des années 1980. Cette saison là , signera la fin de la 2e Provinciale pour les Cots , qui finiront 15e, avec 20 petites unités.
La descente aux enfers.
Nous sommes au milieu de la saison 1981 – 1982, les hommes de Frans Vera, peinent vraiment à jouer le milieu de tableau dans cette 3e Provinciale. La saison suivante Vera fut remercié et Jean-Marie Herbé le remplacera. La saison 1983 – 1984 ne fut pas mieux et Herbé, fut à son tour prié de laisser sa place, Daniel Daspremont le remplacera, mais le club se retrouvera quand même 15e sur 16 équipes avec 15 médiocres points. Synonyme de relegation pour les jaunes et rouges , les joueurs étaient tellement dépités, qu’un jour de match , la presse avait relayé le score du match, 5-0 en faveur de Piéton chez les Cots , et il s’avérait qu’en fait, un joueur de Trivières, avait donné ces infos après le match pour faire une blague de mauvais goût à un journaliste, ayant raté le match, le score était 0-0 en réalité, quoi qu’il en soit, ils retrouveront la 4e provinciale hennuyère.
Les joueurs, décidés à ne pas se laisser faire, finissent dans le haut du tableau pendant 7 ans, avec un retour de Franz Vera, en tant que coach mais limogé aussi vite en faveur de Pierre Vermeiren et ensuite Pietro Marchesani . C’est lors de la saison 1990 – 1991 avec Gabriel Mendes comme entraîneur, que les Cots seront promus grâce à leur 2e place bien méritée, qui leur donnera accès au tour final en triomphant 4/2 contre Bury.Pour fêter cela , le club réussit à moderniser ses installations grâce à des aides financières à hauteur de 1.500.000 Francs Belges avec l’inauguration de 4 vestiaires, sanitaires, chaufferie, des bâtiments pour les délégués et arbitres ainsi qu’un bâtiment fonctionnel.
L’apogée !
Bien décidé à ne pas faire l’ascenseur en division inférieure , le club recrutera pour bâtir une équipe capable de lutter pour le haut du classement et ce sera le cas , ils finiront 2e avec 45 unités en 1991 – 1992 et 1er la saison suivante avec 54 points, 106 buts marqués et meilleure défense avec 16 buts encaissés, ce qui leur valu l’accès à la 2e Provinciale.1993 – 1994, la Provinciale 2 nous revoilà, mais cette fois ci avec Pascal Minet aux commandes , le club fait confiance à ses joueurs et il en sera récompensé puisque le club finira 4e, avec 37 points et sera champion la saison suivante avec un total de 48 points , et ce avec seulement 2 matchs perdus et 16 buts encaissés.Le 3 Septembre 1995, grande première pour le COT, qui joue son premier match en 1er Provinciale, pendant ce temps un groupe de supporters crée un Fanclub, qui s’appellera “ les colauds “ ( en analogie avec le C.O.T. ) , armés de leurs tambours et grosse caisse, ils suivront les Cots par tous les temps. De plus , le club devient cinquantenaire et obtient la dénomination Royal , qui donnera le Royal Club Olympic Triviérois.Cette année-là, le club finit 9e avec 41 points , ce qui est plus que bien, pour un nouveau venu en 1er provinciale. Il y restera 5 années avant de culbuter au terme de la 5e année.
La fusion !
Alors que le club vit plutôt bien depuis 3 ans en 1er provinciale, les installations du club ne sont plus aux normes pour le championnat dans lequel évolue le RCOT, avec 150 jeunes, les infrastructures ne sont plus assez grandes pour le club.Alain Fally, le président de cette époque n’a plus qu’une solution, la fusion. C’est avec nos voisins et rivaux géographiquement , que la fusion se fait et de là, naîtra la Royal Association Sportive Trivières Saint-Vaast qui prendra le matricule le plus vieux des deux , qui sera celui de Saint-Vaast ( de quelques semaines ), le matricule 4293.Le RASTSV restera encore deux ans dans cette Première provinciale avant de descendre à l’échelon inférieur et ce jusqu’en 2008!
COT COT RICOOOOOOOO !
Alors que le RASTSV commence à jouer le haut du classement , à l’intérieur du club, la cohabitation se passe bien mais chacun préfère reprendre son envol, et d’un commun accord, le club du FC Saint-Vaast accepte que les deux clubs repartent chacun de leur côté.Alors que les pêchons ( “ Les Poissons “ en patois , surnom du FC Saint-Vaast ) reprennent leur matricule 4293 , Jérome Marchant, Mehmet kurt, Michel Lheureux et l’ancien président Alain Fally recréent le club du C.O. Trivières officiellement le 1er avril 2009, enfin les Cots recréés!! Drôle de “ péchons “ d’avril ?! il n’en est rien puisque le Club Olympic Triviérois chantera de nouveau ! Avec à la présidence Michel L’heureux , Pascal Duray en tant que coach.
Le retour à la 1ère provinciale ?
Lors de la saison 2009 – 2010, alors en 4e provinciale ,ils accèdent directement à l’échelon supérieur avec leur 1er place au classement avec un total de 88 points ! Une grosse performance du Club, qui sera invaincu en cours de saison avec 29 matchs gagnés sur 30 et un nul, meilleure attaque du championnat avec 175 buts et la meilleure défense avec 20 buts seulement encaissés .2010-2011, on prend les mêmes et on recommence ! Champion de Troisième Provinciale, avec 70 unités au classement, mais à la différence qu’ils ne seront pas invaincus , mais la meilleure attaque, restera aux Cots avec 98 buts.
2011-2012, Rebelote ! Le président n’y croit pas , le club est encore champion et accède enfin à la première provinciale !! une fois de plus, meilleure attaque (83 buts) , meilleure défense (33 encaissés) , avec 69 unités à la clé ! Le club revient en 1er provinciale en 2012-2013 et ce avec un nouveau coach, Mehmet Kurt ! Mais cette fois, il semblerait que les hommes de Mehmet Kurt se sont brûlés les ailes en allant trop vite,ils descendent aussi vite, avec seulement 32 points pour une 14e place synonyme de relégation , les Cots ont perdu leurs plumes !
2020, Le coronavirus !
Depuis 2013, les Cots évoluent toujours en deuxième provinciale , jouant chaque saison la montée , se classant dans les 6 premiers du championnat. En 2014 , Michel Lheureux , président , met fin à la présidence pour raison de santé, de son côté Mehmet Kurt pris place dans le comité sportif et sera remplacé par Eddy Gheerardyn. Après 5 matchs seulement ,ce dernier est remercié laissant place à Philippe Maes qui ne fera guère mieux. Alors que le club est en déclin, Alain Fally reprend la présidence en intérim quelques mois,et nommera Murat Sahin au rôle d’entraîneur dans la foulée. Mehmet Kurt quant à lui, reprendra la présidence quelques mois plus tard. Murat Sahin restera jusqu’à la saison 2019-2020, et durant son mandat il atteindra de nombreuses fois le tour final et fut proche d’un nouvel accessit en P1 . Un nom connu refait son apparition pour lui succéder : Philippe Maes. Homme bien connu du club, son style séduit et l’équipe tourne bien lors des joutes amicales. Alors que la saison ne fait que commencer, les hommes de Maes font un 15 sur 15 ! 5 victoires consécutives , les Cots semblent bien partis , mais malheureusement, un virus frappe les 4 coins du globe obligeant les instances de football à mettre un terme à la saison et décréter une saison blanche sans montant et descendant…dommage !